Le rythme est pris : l’heure consacrée aux leçons de maths et français a lieu tous les matins, toute la semaine, week-end compris, sur les genoux, blottis dans le camion parce qu’il gèle dehors, ou sur la table d’un parc au soleil.
La seule raison valable pour ne pas faire ses devoirs est le « jour de la connexion ».
Ce jour là, (le dimanche ou le lundi en fonction des possibilités) chacun peut lire et écrire des mails et doit publier un article. Taper à l’ordinateur reste encore fastidieux, et nous écrivons sous la dictée de textes préparés pendant la semaine par Inès et Anatole et pensés par Victoire.
Les écoliers sont sérieux et appliqués, même si chacun à ses préférences en terme de matière et que les tempéraments entrent beaucoup en jeu.
Nous pensions cette réalité des devoirs pénible et contraignante, mais nous nous rendons compte qu’elle fait maintenant partie de notre routine et pour le moment chacun semble l’avoir bien intégrée !