A l’ombre de chênes, de sapins ou de frênes, je rêvasse tranquillement d’une visite surprise, d’une amie, de grand-parents, ou d’une tante. Mais personne ne semble arriver. Entre 2 passages d’Anatole et Victoire, qui crient si fort qu’ils me réveillent de mon songe, le chemin sous mes yeux reste silencieux et discret…
Alors je pense à la maison : les robes qui pleurent dans le placard, les BD qui se bousculent dans la bibliothèque, le calendrier qui dans une attente folle coche seul les jours passés, la radio qui souhaite mon retour…
La maison doit nous attendre avec impatience. Et si elle avait même préparé une fête pour nous ?
Mais mon film s’arrête là…Profitons de ce que nous avons !