D’abord au milieu d’une grande foule, nous sommes désespérés à l’idée de ne pas visiter l’Hermione.
La file avance petit à petit et nous finissons par arriver sur le pont du bateau.
Je m’imagine tout à coup matelot. Je descends les marches raides et dépose mon sac à dos sur le lit. Je me retrouve sur le pont, entrain de mettre une corde autour de la taille pour pouvoir grimper sur le grand mât. Je rejoins ensuite la capitaine au gouvernail pour lui amener la carte qu’il avait oubliée. Le cuistot finit par nous appeler pour le déjeuner et à côté des vieux canons, je tire sur la corde qui vient de la cuisine pour amener les plats sur les tables. Pendant ce temps, un matelot décode un télégramme.
Cet après-midi c’est la tempête, il est tant d’abaisser la grand voile. Je me retrouve à enrouler les cordes autour du grand hunier.
Ce soir, le soleil revient, mais nous ne sommes pas dehors, car trop fatigués, nous sommes déjà couchés.
Demain, nous serons à Rochefort.
Catégorie : Journalistes en herbe
Installation, par Inès
Nous voici arrivés sur le lieu du soir. Nous commençons par déballer la tente.
Nous enfilons les piquets les uns dans les autres, puis dans le double toit. Certains sont cassés et ont des pansements de scotch rouge. Il faut donc faire attention, la tente se fait vieille. Ensuite, nous plaçons l’ouverture du côté de notre choix : du soleil, de la foule…
Nous plantons alors les sardines.
Je me charge d’ouvrir les portes et de bien les fixer pour ne pas qu’elles retombent.
Papa et Maman installent l’intérieur de la tente. J’y place les sacoches. J’ouvre la porte du dortoir dans lequel je mets les duvets et les tapis de sol que je viens de gonfler.
Pendant que nous accrochons aux arbres le fil à linge et le hamac, Anatole et Victoire font déjà du vélo.
Pour finir, nous nous allongeons sur notre bâche installée devant la tente.
Les Machines de Nantes, par Anatole
Ce matin, j’ai visité les machines de l’Ile de Nantes.
Nous avons vu l’éléphant, il peut cracher de l’eau (peut-être du gel hydroalcoolique ?).
Nous sommes montés dans le Caroussel des Mondes marins. Je suis allé faire un tour dans une machine au premier niveau (les fonds marins). Notre machine pouvait descendre dans le sous-sol. A l’intérieur de notre poisson, il y avait des manettes pour faire bouger les nageoires. Un monsieur nous a installé et nous a dit : « Vous allez faire comme un spectacle pour les autres qui regardent ».
Il y a aussi un arbre, l’Arbre aux Hérons. Il n’est pas fini. Il n’a qu’une branche, mais j’ai pu aller dessus. Ça ne faisait pas peur, mais c’était quand même assez haut.
Les Machines de Nantes sont fabriquées par les mêmes personnes qui ont créé le Minotaure et l’Araignée Ariane, ce sont François Delarozière et Pierre Oréfice.
L’Estuaire de la Loire, par Inès
Après être passés dans Nantes, nous continuons notre voyage jusqu’à Saint Nazaire.
Le long de la route, nous avons vu plusieurs œuvres d’art :
– les Anneaux de Daniel Buren et Patrick Bouchain. Ce sont des anneaux qui s’allument la nuit et quand on jette un coup d’oeil de côté, on dirait un ressort infini.
– La Maison dans La Loire, de Jean-Luc Gourcoult. On aurait pu dire qu’elle était entrain de se noyer au beau milieu de la Loire. Elle se reflétait même dans l’eau.
– Misconceivable, de Erwin Wurm. C’était un bateau à la coque souple entrain de se plier. On aurait dit qu’il allait plonger comme un homme ou un dauphin.
Il nous en reste quelques une à voir avant de gagner Saint Brévin les Pins !
Nous avons aussi pris un bac pour traverser l’Estuaire de la Loire entre Couëron et Le Pellerin. Il transportait aussi bien les voitures que les cyclistes et les piétons.
Même si la traversée est courte, elle est agréable !
LU, par Victoire
J’ai visité le château d’Anne de Bretagne. Il y avait une exposition sur les petits gâteaux. C’était sur les gâteaux LU. L’usine était à Nantes avant. Ils montraient les publicités de LU.
Pendant l’exposition, j’ai pu retrouver le logo de chaque année et j’ai fait une affiche de publicité.
La Seconde Guerre Mondiale, par Anatole
Ce matin, nous avons visité le château de Nantes.
J’ai vu en film Charles de Gaulle parler, parce qu’il y avait une exposition sur la Première et la Deuxième Guerre Mondiale. Il y avait des informations sur les résistants.
Il y a un résistant qui s’appelait Jean Moulin, « Max ». L’exposition n’en parlait pas, parce qu’il n’était pas de Nantes.
Si vous avez des informations, j’aimerai bien que vous me les envoyiez, merci !
Dans une autre aile du château, nous avons vu l’exposition sur les petits gâteaux LU.
Si vous voulez en savoir plus, regardez l’article de Victoire…
Bonnes vacances, par Inès
Aujourd’hui, à 16h, les horloges sonnent le début des Grandes Vacances !
Pour tous les bons écoliers, qui ont repris ces deux semaines, je souhaite de bonnes vacances. Nous étions partis en ballade à Nantes et voici qu’à 16h il y avait foule devant le portail d’une école ! Alors j’ai pensé à vous… Aux adultes comme aux enfants, quel courage d’avoir repris le travail.
De mon côté, j’avance moins vite depuis que nous sommes à vélo. Mais je dois quand même travailler une heure chaque jour, les jours de la semaine et le week-end, les vacances et …les Grandes Vacances ! Souhaitez moi BON COURAGE !
Coup de cafard, par Inès
A l’ombre de chênes, de sapins ou de frênes, je rêvasse tranquillement d’une visite surprise, d’une amie, de grand-parents, ou d’une tante. Mais personne ne semble arriver. Entre 2 passages d’Anatole et Victoire, qui crient si fort qu’ils me réveillent de mon songe, le chemin sous mes yeux reste silencieux et discret…
Alors je pense à la maison : les robes qui pleurent dans le placard, les BD qui se bousculent dans la bibliothèque, le calendrier qui dans une attente folle coche seul les jours passés, la radio qui souhaite mon retour…
La maison doit nous attendre avec impatience. Et si elle avait même préparé une fête pour nous ?
Mais mon film s’arrête là…Profitons de ce que nous avons !
« Tous à la maison ! »
Inès sur France Info dans l’émission « Tous à la maison » :
En France par Victoire
Les frontières des pays ont été fermées parce qu’il y avait le Coronavirus. On a dû repartir en France. On a vu de la neige quand on est passé en Autriche, mais on n’a pas pu la toucher, parce qu’il fallait qu’on roule sans s’arrêter. J’ai vu une maison et on s’est dit que c’était la maison de Jonathan, où on devait laisser le Trafic. Ça m’a donné envie d’y habiter.
Maintenant, on est en France, on écoute « Salut l’info ». C’est pour savoir si le Coronavirus est fini et si on peut repartir en voyage.