Bonnes vacances, par Inès

Aujourd’hui, à 16h, les horloges sonnent le début des Grandes Vacances !

Pour tous les bons écoliers, qui ont repris ces deux semaines, je souhaite de bonnes vacances. Nous étions partis en ballade à Nantes et voici qu’à 16h il y avait foule devant le portail d’une école ! Alors j’ai pensé à vous… Aux adultes comme aux enfants, quel courage d’avoir repris le travail.

De mon côté, j’avance moins vite depuis que nous sommes à vélo. Mais je dois quand même travailler une heure chaque jour, les jours de la semaine et le week-end, les vacances et …les Grandes Vacances ! Souhaitez moi BON COURAGE !

Coup de cafard, par Inès

A l’ombre de chênes, de sapins ou de frênes, je rêvasse tranquillement d’une visite surprise, d’une amie, de grand-parents, ou d’une tante. Mais personne ne semble arriver. Entre 2 passages d’Anatole et Victoire, qui crient si fort qu’ils me réveillent de mon songe, le chemin sous mes yeux reste silencieux et discret…

Alors je pense à la maison : les robes qui pleurent dans le placard, les BD qui se bousculent dans la bibliothèque, le calendrier qui dans une attente folle coche seul les jours passés, la radio qui souhaite mon retour…
La maison doit nous attendre avec impatience.  Et si elle avait même préparé une fête pour nous ?

Mais mon film s’arrête là…Profitons de ce que nous avons !

Manger – Dormir – Rouler – Recommencer

Nouvelle routine de voyage mise en place…
Le principal est là :

F source : teepublic.com

On peut y ajouter pour le soir :

-déplier la bâche
-monter la tente
-détacher les sacoches
-gonfler les matelas
-déplier les duvets
-faire les courses
-travailler, écrire, écouter la Lunii, se reposer…
-prendre une douche
-diner

… et pour le matin :

-dégonfler les tapis de sol
-ranger les duvets
-plier les sacoches et les accrocher
-prendre un petit déj’
-ranger la bâche

Bien sur, il y a toujours une brosse à dents qui a perdu son chemin et qui se retrouve glissée au mauvais endroit quelques secondes avant de reprendre la route…

En moyenne il nous faut compter 1h30/2h00 pour tout boucler ou déballer. Nous nous améliorons petit à petit, puisqu’avec le temps, chacun trouve sa place dans cette routine immuable.

Prochain départ prévu à 8h45 direction Toulouse, avec quelques étapes bien sur !

 

 

Ça bourdonne…

Après trois jours de pédalage intense, nous sommes partants pour un peu de repos : nous planterons donc la tente à Olivet deux nuits. L’intérêt est aussi stratégique, puisque de grosses averses orageuses sont annoncées pour le lendemain. Nous en avons déjà essuyées plusieurs et continuer de pédaler sous la pluie pourrait être mal vu par certains membres de la tribu…

Le lieu est charmant, bien entretenu et presque désert. Il y a de la musique dans les sanitaires qui eux-mêmes sont impeccables ! Notre emplacement est grand et confortable.
Mais voilà que le deuxième jour, « jour off », il nous faut remballer nos petites affaires, replier la tente, ranger les sacs, comme si nous repartions, pour nous déplacer quelques mètres plus loin : des guêpes ont choisi le même emplacement quelques jours plus tôt.
Les pompiers sont formels, après destruction de l’essaim, les bestioles déchainées n’hésiteront pas à piquer.

La délocalisation de la tente se fait entre 2 averses pour rendre ce déménagement le plus agréable et aisé possible.
Entre temps, il y aura eu le vidage annuel des fosses septiques, la coupure partielle, puis totale d’internet, de gros orages et de violentes pluies et deux cafés offerts par la responsable du site, qui n’avait « jamais vu ça en quinze ans » et a proposé avec beaucoup d’humour que nous partions dormir ailleurs !

Malgré tous ces tracas, nous restons tous les 5 heureux de notre visite à Olivet, lieu charmant, bien entretenu et presque désert, avec sa musique dans les sanitaires eux-mêmes impeccables et ses emplacements, grands et confortables  !

 

 

 

 

Rythme et mesure

Après avoir réapprivoisé nos montures chargées de sacoches, nous avons repris la vie de nomade que nous affectionnons tant. Les repères retrouvés, nos enfants nous laissent entrevoir des facettes parfois inconnues de leur caractère, leurs limites, leurs forces.
Chacun prend son rythme et sa place dans cette troisième partie de voyage qui débute.

 

Nous renouons avec nos petits rites auxquels nous avons pris l’habitude de nous conformer au fil de nos voyages.  Nous retrouvons le plaisir du confort sommaire et simple, du couchage sur le sol au détachement de ce que nous jugeons superflu, de la vie au grand air aux rencontres improbables.
Mais au détour d’un village, nous nous privons rarement d’un bon carré de chocolat, d’une pizza pour le diner ou de barres de céréales glissées dans les sacoches.
Tout reste une question de mesure !

 

 

Confinés en plein air

Trois mois au vert…
Nous avons rapidement fini par mesurer la chance que nous avions,  d’être ici plutôt que coincés dans notre appartement.

Une fois admis le changement de cadre, nous nous sommes laissés porter jusqu’à aujourd’hui :
passer une saison à la campagne, la meilleure, le printemps ; accepter que la vie nous emmène encore et encore où elle veut ; ne plus rien maitriser pour pouvoir encore mieux apprécier…

Le voilà le vrai voyage.
Nous ne le savions pas encore mais il ne faisait que continuer.

 

En France par Victoire

Les frontières des pays ont été fermées parce qu’il y avait le Coronavirus. On a dû repartir en France. On a vu de la neige quand on est passé en Autriche, mais on n’a pas pu la toucher, parce qu’il fallait qu’on roule sans s’arrêter. J’ai vu une maison et on s’est dit que c’était la maison de Jonathan, où on devait laisser le Trafic. Ça m’a donné envie d’y habiter.

Maintenant, on est en France, on écoute « Salut l’info ». C’est pour savoir si le Coronavirus est fini et si on peut repartir en voyage.

Voyage à l’envers par Inès

Mon voyage a été bouleversé par la crise du Covid19, je comptais vous en parler…

Nous étions en location en Croatie à Markaska. Une jolie et coquette petite ville où nous nous laissions porter par le voyage comme sur des coussins moelleux .
Deux ou trois jours plus tard, nous reprenions nos habitudes avec le Trafic. Les parents passaient régulièrement un petit coup de fil à l’ambassade qui semblait les rassurer.
Un jour, nous eûmes le terrible conseil de rentrer en France. Nous passâmes alors par la Slovénie l’Autriche et l’Allemagne. Enfin, nous arrivâmes en France pour loger chez nos grand-parents paternels.
Aujourd’hui, nous occupons encore la maison. Les jeux sont nombreux : s’occuper de notre cabane dans la forêt, jouer sur le pont de singe, se balancer dans le hamac et se perdre dans le labyrinthe tondu dans les hautes herbes.

Nous attendons avec impatience les poules de notre grand-père qui doivent arriver très bientôt. Préparer le poulailler fait déjà toute une histoire. Affaire à suivre !

 

La campagne par Anatole

Mon voyage a changé à cause de la crise du Covid19. On a dû rentrer en France, parce que les frontières des pays du monde se fermaient. On pouvait rester en Croatie et se confiner dans une maison là-bas. Heureusement, nous ne sommes pas restés car il y a eu un TrEmbLeMEnT de terre.
En France, on avait le choix : soit nous rentrions à la maison, soit nous allions à la campagne.
Nous sommes maintenant à la campagne.

Nous espérons faire du vélo, mais ce ne sera qu’en France.